Un expert irakien chargé de la sécurité a dévoilé un complot ourdi par États-Unis, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis pour imposer le Deal du siècle à la Jordanie.
Abbas al-Ardawi, un expert irakien, a en effet affirmé que les États-Unis empêchaient la présence des forces de sécurité et des chasseurs irakiens près de ses bases militaires situées sur la frontalière syro-irakienne. Dans une interview avec le journal irakien Al-Maaloumat, al-Ardawi a déclaré que l’objectif des Américains était de faciliter le processus du transfert de Daech sur le sol irakien ainsi que de dissimuler le nombre réel de leurs forces sur leurs bases.
Al-Ardawi a affirmé : « Les forces américaines présentes sur la bande frontalière irako-syrienne, qui cherchent à garantir le succès du Deal du siècle et à assurer le transfert des daechistes dans un pays tiers après l’échec de ces derniers en Irak et en Syrie, collaborent avec l’Arabie saoudite et les Émirats pour ressusciter une fois de plus ce groupe terroriste et l’équiper. »
Cet expert en sécurité irakien a indiqué que les États-Unis empêchaient les forces de sécurité et les chasseurs irakiens de se rapprocher de leurs bases afin de cacher le nombre réel de leurs militaires et d’occulter aussi par-là l’identité de certains officiers du Mossad présents parmi eux. Un autre des objectifs des Américains serait, selon l’expert irakien, de soustraire aux regards les détails du transfert héliporté des terroristes vers les bases du nord du Koweït et d’ailleurs.
Il a indiqué aussi que des mesures avaient été entreprises entre Américains, Émiratis et Saoudiens pour un transfert des daechistes en Jordanie, afin de forcer ce pays à s’aligner sur le « Deal du siècle ».
Le Deal du siècle est un plan américain dont le but ultime est de créer un nouvel ordre régional dominé par le régime israélien et de mettre fin à la cause palestinienne. Le plan fait l’objet d’une très vive opposition de la partie palestinienne et même de l’Autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas.
Le changement de la situation en Cisjordanie et l’occupation d’autres parties de celle-ci par le régime israélien ont entraîné le déplacement d’un grand nombre de Palestiniens vers la Jordanie. Pendant ce temps, le droit de retour des réfugiés palestiniens n’est même pas mentionné dans le Deal du siècle. Or, il est très important pour Amman que des mesures soient prises en ce sens avant toute mise en œuvre de cet accord.
